Les différents types de Contrats Commerciaux

Système judicaire

Vous n’êtes pas certain du type de l’acte commercial qu’il vous faut ? Nous avons dressé pour vous une liste qui indique tous les types de contrats commerciaux.

Qu’est-ce qu’un contrat commercial ?

Attention, un contrat commercial est différent du contrat innomé.

Les contrats commerciaux (« acte commercial ») correspondent à des documents qui régissent les rapports et les relations entre un acheteur et un vendeur dans le cadre d’une activité de commerce. En d’autres termes, pour que ces documents soient qualifiés de « commerciaux», ils doivent faire l’objet d’un acte commercial et être conclus par un commerçant.

Voyons ensemble les différents types de contrats commerciaux en France.

rédactions des contrats commerciaux

1. Les types de contrats commerciaux 

1.1. Le contrat de prestation de services

Un prestataire de service (il peut être une personne physique ou une personne morale) met ses compétences et son savoir-faire à la disposition d’un client pour exécuter une ou des tâches bien définies.

1.2. Le contrat de sous-traitance

Un « donneur d’ordre » confie à un « sous-traitant » une mission qui est commandée par un « maître d’ouvrage ».

1.3. Contrats commerciaux : le contrat de partenariat

Deux entreprises mettent en commun certaines compétences et décident de s’associer de manière ponctuelle ou à long terme pour atteindre un objectif défini ou pour réaliser une prestation type.

1.4. Le contrat de vente de biens

Il règle un transfert de propriété entre un vendeur et un acheteur.

1.5. Contrats commerciaux : le contrat de licence de marque

Ce document permet à une entreprise détentrice d’une marque de confier à un tiers le droit d’utilisation de celle-ci.

1.6. Le contrat de distribution

Il est conclu entre un fournisseur et un intermédiaire, soit un distributeur qui doit vendre et promouvoir les produits ou les services du fournisseur en question.

1.7. Contrats commerciaux : le contrat de reconnaissance de dette

Un interlocuteur, appelé débiteur, s’engage à rembourser à une autre partie appelée créancier à rembourser une somme d’argent.

1.8. Le contrat de cession de patientèle

Un professionnel de santé en exercice libéral cède sa patientèle à un autre professionnel exerçant dans le même domaine.

1.9. Contrats commerciaux : le contrat de prestation informatique

C’est un contrat d’entreprise qui encadre les relations entre un prestataire informatique et son client.

1.10. Le contrat de conception de site web

Le client fait appel à un prestataire informatique spécialiste en création et en développement web.

1.11. Contrats commerciaux : le contrat de logiciel SaaS

Le terme SaaS renvoie à un logiciel commercialisé en tant que service. Le client peut utiliser ce logiciel SaaS via un abonnement.

1.12. Le contrat agent commercial

Une entreprise fait appel aux prestations et services d’un agent commercial qui n’intervient pas comme salarié.

1.13. Contrats commerciaux : le contrat freelance

Une personne physique ou morale fait appel à un professionnel indépendant pour des missions en freelance.

1.14. Le contrat d’apport d’affaires

Un apporteur d’affaires agit comme intermédiaire et recommande les produits ou les prestations d’une entreprise qui le rémunère à la commission.

rédaction des contrats

1.15. Contrats commerciaux : la lettre d’intention

Un acheteur formalise, par écrit, son intention d’acheter un produit ou un service auprès d’un vendeur. Le contrat doit résumer l’état des négociations ainsi que l’offre faite.

On trouve tellement une multitude de types de contrats commerciaux différents qu’il devient compliqué de s’y retrouver. Afin de vous aider à vous repérer, Maître Zaarour, avocat à Valenciennes, vous aide à déterminer la qualification de votre contrat et à le rédiger afin de protéger vos droits et intérêts lors d’un éventuel litige. Il peut intervenir également pour ouvrir une procédure de sauvegarde et de liquidation liées au Tribunal du commerce.

2. Différence entre un contrat innomé et un contrat commercial

Les contrats conclus entre un acheteur et un vendeur ressemblent tous à des contrats commerciaux vu qu’ils permettent d’encadrer le relationnel entre les deux signataires. Cependant, tous les contrats ne sont pas considérés comme des contrats commerciaux.

On trouve, en effet, ce qu’on appelle le contrat « innomé ». Les termes de la relation se trouvent généralement différents et plus libres. A titre illustratif, on peut citer : le contrat de sous-traitance, le contrat de prestation de service, le contrat de freelance, le contrat d’apporteur d’affaires, le contrat de partenariat commercial, etc.

3. Les règles des contrats commerciaux

Le contrat commercial se trouve soumis à un régime juridique particulier, soit à mi-chemin entre les règles de droit civil et du droit commercial.

3.1. Les règles de droit civil

Le contrat commercial se trouve soumis au droit des contrats, alors, il est soumis aux mêmes prérequis que les autres actes civils. En effet :

  • Les signataires doivent être en mesure de contractualiser,
  • Le libre consentement doit être garanti,
  • Le contenu doit être licite et certain, etc.

3.2. Les règles commerciales

Ce sont des particularités relatives au régime juridique spécifique du contrat :

  • Le tribunal auquel il faut avoir recours en cas de litige est celui du signataire attaqué (sauf clause contraire qui est indiquée dans le contrat commercial).
  • Le contrat commercial peut mentionner une clause d’arbitrage qui impose aux parties d’essayer de régler un éventuel conflit avec un médiateur, et ce, avant de recourir au tribunal.
  • L’acte jouit de la liberté de la preuve. C’est-à-dire, au tribunal, toute sorte de preuves est recevable, et ce, contrairement au droit des contrats civils. Cependant, certaines exceptions sont là. A titre illustratif, un écrit en bonne forme demeure toujours obligatoire lors d’un litige sur un contrat lié aux fonds de commerce.
  • Un acte commercial à durée indéterminé doit mentionner une clause de préavis pour résiliation. Ainsi, en l’absence de préavis et en cas de rupture brutale de l’acte, des sanctions sont prévues.